Alors que peu de pèlerins se lancent vers Santiago en hiver, beaucoup sont réduits à rêver du Chemin. Au retour, la nostalgie de Compostelle s’invite et le Camino-blues s’installe souvent. Une déprime peu appréciable…
Alors, que faire quand les nuages voilent les étoiles? Voici quelques idées pour retrouver le moral et le sourire!
Bien sûr, idéalement, le pèlerin arrive à Compostelle, rentre chez lui et reprend sa vie sans soucis. Mais… si c’était vrai, ça se saurait! Qui n’a jamais ressenti un peu de nostalgie post-Compostelle? Alors, même si l’objectif est de retourner à la vie « normale » et d’y intégrer l’expérience du pèlerinage, replonger un peu dans le Chemin, ça fait du bien! Ainsi donc, plus une minute à perdre! Mettez une de ces idées en pratique…
- Déprimer. Un peu, et c’est bien normal. Le tout, c’est de ne pas s’y complaire…
- Se donner du temps et être doux avec soi-même!
- Se tourner vers sa coquille
- Penser et parler à Saint Jacques
- Ressortir tout le matériel de rando des placards. Éventuellement…
- … faire du tri et améliorer le paquetage.
- Par conséquent, passer des heures à découvrir les 1001 produits existant (et le double à éplucher les comparatifs)
- Admirer des photos du (des) Chemin(s) passé(s)
- Se décider, enfin, à en faire un album
- Rêvasser à tous les moments vécus, bons et moins bons
- Pour les pèlerins à l’ancienne, refaire le parcours sur de vraies cartes IGN
- Pour les pèlerins high-techs, pareil, mais sur écran.
- Lire des récits de pèlerinage, des fictions ou des ouvrages en rapport avec le Chemin
- Feuilleter des beaux livres sur Compostelle et retrouver où ont été prises les photos (sans regarder les légendes)
- Passer des heures de recherche à (re)découvrir l’étonnante (et véritable) Histoire de Saint Jacques, de Compostelle, du pèlerinage, des Chemins
- Regarder paresseusement un film sur Compostelle. Ou un documentaire.
- Traîner sur les sites consacrés au Chemin
- Retrouver des pèlerins rencontrés, en chair et en os
- Retrouver les pèlerins rencontrés, sur les réseaux sociaux (Pour les anti-RS, leur envoyer un mail. Ou leur téléphoner!)
- Retrouver des pèlerins à la réunion de l’association locale de Compostelle
- Retrouver des pèlerins d’un peu partout, sur les forums et les communautés en ligne
- Sortir en urgence acheter des moules à l’escabèche à l’épicerie du coin. Ou du chorizo. Ou du Rioja.
- Sortir tranquillement manger au resto espagnol le plus proche (SANS y demander le Menu del peregrino!)
- Sortir avec détermination le poulpe du congélateur, le battre et le bouillir pour l’effrayer, le manger sans pitié. Finissez bien sûr par une tarte de Saint Jacques.
- Mettre ses chaussures de marche et faire un tour
- Se réfugier au parc, faute de grands espaces…
- Préférer les grands espaces, justement, on s’y sent tellement mieux!
- Décider de partir marcher tout un week-end. Ou 1 semaine. Ou 2.
- Préparer son prochain Chemin
- Après s’être demandé pourquoi attendre, boucler son sac et repartir!
- …
Ouf, ça fait du bien… Et ça va déjà mieux!
Et vous? Que faites-vous quand la nostalgie du Chemin vous (r)attrape? 😉
Article plein de bon sens et de conseils avisés et rempli d’humour j’y ajoute le mien celui d’écrire le journal de son chemin
Vous les trouverez sur mes différents blogs
2010 le frances
2011 le Norte
2014 la Plata en cours d’écriture
[Pour accéder aux blogs, cliquez sur « cousin »! Marion]
Amicalement
Michel
Merci Michel! Ecrire son journal, une excellente idée. Et si c’est déjà fait, le relire… ou lire ceux des autres! 😉